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Miroir

Il y a deux ou trois jours j’entendais quelques étudiants exprimer leur sentiment d’inutilité. Je pensais que ce désarroi était un privilège des vieux si j’en crois celui qui aimerait avoir l’autorité d’un gourou ou d’un père, tendre, juste et sévère, Macron.

Ne pas être triste, cela devient une utopie.

29 juin 1990

Le soleil et la chaleur de ces derniers jours se sont chargés de me faire voyager. Souvenir d’une ville que j’ai tant aimé parcourir. Je la cherche pour la raconter. Je pourrais aller acheter un paquet de cigarettes place Omonia, je sais quelle rue prendre pour y arriver.

Je ne regarde qu’un tas de photographies sur une table.